NAT: Cunin en territoire très bien connu à la Semois

Rallye de la Semois 2021 – Résumé

Le week-end dernier, ce sont plus de 120 voitures qui se présentaient au départ du Rallye de la Semois. Parmi celles-ci, trois R5 et une WRC figuraient au sommet de la liste des inscrits. Neuf fois vainqueur de l’épreuve, Eric Cunin y avait évidemment le statut de favori. Mais, dans les premiers chronos, Christophe Verstaen lui volait la vedette grâce à un meilleur choix de pneus. Il ne faudra toutefois pas longtemps au pilote Skoda pour inverser la tendance. Il s’emparait en effet des commandes du classement à l’issue du troisième chrono. Et, si la lutte s’annonce belle entre les deux hommes, Verstaen fut bien trop vite stoppé dans sa course. Le pilote Ford laissait ainsi Eric Cunin s’envoler vers une dixième victoire à la Semois.

Derrière le patron du team RSR, Jean-Yves Lejeune était aligné sur la seule World Rally Car du plateau. A son bord, le pilote de Paliseul s’est fait plaisir. Il s’agissait en effet de son premier rallye au volant d’une telle monture. Et, le bilan est plus que positif avec une épreuve complétée à la seconde place, 21 secondes devant la Mitsubishi de Jean-Philippe Radoux. Ce dernier s’installant sur la dernière marche du podium peu avant la mi-parcours et tenant sa position jusqu’au terme.

Pour la quatrième, les prétendants sont tombés comme des mouches. Quatre pilotes s’y sont en effet installés tout au long de la journée et trois ont été contraint à l’abandon. Ce qui faisait par conséquent les affaires du quatrième, Matthias Boon. Le pilote Subaru s’adjugeait en effectivement la quatrième place dans l’ultime spéciale en voyant Christian Guillemin renoncer à son tour. Il venait ainsi devancer l’allemand Johannes Kessel qui conduisait sa BMW M3 E36 en cinquième position en division 4.

Pirot dominateur en 1-2-3

Dans la division 1-2-3, les débats n’ont été dominé que par un seul homme. Prenant directement le meilleur départ, Dimitri Pirot a tout simplement été impérial avec sa Citroën DS3 R3T. Ne laissait que très peu d’opportunité à ses concurrents, le pilote Citroën s’impose sans le moindre mal. Au sommet de la hiérarchie, il devance en effet de plus d’une minute Jérôme Linchamps. Ce dernier s’imposait rapidement comme son seul poursuit, mais n’a jamais été en mesure de se rapprocher du premier cité. Il marque malgré tout les points de la seconde place devant un Ludovic Sougnez tout aussi impuissant.

Pour les places d’honneur, aux portes du top 3, la lutte a été belle entre Fabrice Marcolongo et Emmanuel Balthasar. Au final, c’est dans cet ordre que les deux hommes concluront l’épreuve avec seulement 7 secondes d’écart. De quoi apporter un peu d’action dans la division.

Thirion et Devleeschawer lauréats en Historic

Dans les catégories réservées aux voitures ayant fait la gloire du rallye d’antan, c’est Romuald Thirion qui fut le plus rapide ce week-end. Dans la catégorie SR, le pilote Opel n’a toutefois pas été le leader incontesté. Ralenti par des problèmes d’allumage en début de course, il laissait en effet le champ libre à Grégoire Destexhe. Mais, il fallait plus pour mettre à mal la persévérance du premier cité. Il cravachait en effet pour revenir à hauteur de son rival. A son tour victime d’ennuis mécaniques en fin de course, Destexhe laissait finalement l’avantage à Romuald Thirion dans les derniers kilomètres. Ce dernier l’emportant ainsi avec plus d’une minute d’avance suite aux soucis de son adversaire.

Derrière les deux hommes, Olivier Saucez s’est au final laissé déborder par Marc Bindels. Le pilote BMW s’emparait en effet de la dernière marche du podium dans l’ultime spéciale. Saucez avait pourtant résisté aux attaques de son rival tout au long du parcours. Mais, une grosse perte de temps dans le dernier chrono venait jouer en la faveur de Bindels. Bien plus loin, Guy Wauthier venait, pour sa part, compléter le top 5 de la catégorie.

Enfin, en PH, Patrick Deblauwe semblait intraitable. Au volant de son Escort MKII, il dominait en effet tout le début de course. Toutefois, alors qu’il filait vers la victoire, la mécanique de son bolide le trahissait. Ce qui faisait, par conséquent, les affaires de son dauphin, Christophe Devleeschauwer. Héritant de la tête dans le huitième tronçon, le pilote Ford s’adjugeait la victoire finale. Il emmenait ainsi un trio de Ford Escort qui était complété par Christian Delleuse et Luc Savigny.

Aux portes du top 3, on retrouve Mathieu Boeur et Samuël Burnon qui complètent donc, dans de cette manière, le quintet de tête de la catégorie.

Classement

Classement complet

Par Simon F

Photos : Lorick Jacquemin Photographie